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Lectures
4 avril 2012

Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro

images5Titre: Auprès de moi toujours

Auteur: Kazuo Ishiguro

Année: 2005

Edition: Folio

Nombre de pages: 441

Quatrième de couverture:

Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années qutre-vingt-dix; une école idyllique dans la campagne anglaise, où les enfants étaient élevés dans l'idée que leur bien-être personnel était essentiel à la société. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là? Des années plus tars, Kath tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.

Mon avis:

J’ai d’abord acheté ce livre car la couverture m’intriguait, et lorsque j’ai lu la quatrième de couverture j’ai beaucoup aimé. Alors je l’ai entreposé dans ma PAL et je l’ai un peu oublié. Puis un jour, j’ai décidé de me lancer. J’ai regardé des critiques qui disaient que c’était une histoire de science-fiction. Et là, je me suis dit : Oh mon Dieu ! Je n’aime pas spécialement ce genre littéraire mais après tout pourquoi ne pas essayer.

Alors je me suis lancée. Et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié ce livre. C’est un moment de détente qui fait également réfléchir sur la vie. Certes, l’époque des clones qui ne sont créer que pour faire des dons n’est pas encore arrivée, mais pourquoi pas après tout. Qui sait, peut-être un jour !

J’ai beaucoup aimé le style de Kazuo Ishiguro. Kath, le personnage principal, revient sans cesse sur le passé et nous donne des détails qui nous permettent de comprendre le présent. Et comme j’aime les histoires d’amour, j’ai particulièrement aimé celle-ci. Elle était plutôt réaliste, malgré ce monde encore lointain pour nous.

Au final, un bon moment de détente. Je le conseil.

Si vous avez vu le film, dites-moi ce que vous en avez pensé. Peut-être que je l’achèterais.

Citations:

  • Les accompagnants ne sont pas des machines. On essaie de faire le maximum pour chaque donneur, et au bout du compte on s'use. On ne dispose pas d'une patience ni d'une énergie illimitées. Et, bien sûr, quand on en a l'occasion, on préfère s'occuper de ses pairs. C'est naturel. Jamais je n'aurais pu tenir tout ce temps si j'avais cessé de compatir aux souffrances de mes donneurs à chaque étape du processus.
  • Il savait qu'il était proche de l'issue, et il avait entrepris la chose suivante: il me poussait à lui faire ces descriptions afin qu'elles imprègnent son cerveau et que se brouille peut-être, pendant les nuits de veille, la lisière entre mes souvenirs et les siens, avec les drogues, la souffrance et l'épuisement.
  • en tout cas, même si nous nous étions beaucoup disputées pendant la journée, à l'heure du coucher Ruth et moi nous retrouvions toujours  assises côte à côte dur mon matelas, sirotant notre boisson chaude, échangeant nos sentiments les plus profonds sur notre nouvelle vie comme si rien ne s'était jamais interposé entre nous. Et ce qui rendait ces coeur-à-coeur possibles - on pourrait même dire ce qui rendait possible l'amitié tout entière, pendant cette période -, c'était l'assurance implicite que tout ce que nous nous racontions à ces moments-là devait être traité avec respect attentif: que nous honorerions les confidences, et même si nous nous querellions beaucoup, nous n'utiliserions l'une contre l'autre aucun élément de nos entretiens lors de ces séances.

Ma note: 8/10

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